(Mise à jour le 20 août 2024 à 17:20)
Les retraité.es ne sont pas des nanti.es : en 2023, 50 % des 17,3 millions de retraité·es ont des pensions inférieures à 1 570 € brut par mois, 1,7 million de retraité·es, très majoritairement des femmes, sont sous le seuil de pauvreté.
Pour le ministre du budget, M Cazenave, c’est encore trop : il veut remettre en cause l’indexation des pensions sur les prix qui figure dans le Code de la Sécurité sociale.
Le gouvernement, le MEDEF, les « experts », mentent : l’indexation des retraites sur l’inflation n’est pas un cadeau qui « coûterait 14 milliards à l’État ». Ce n’est pas l’État qui les verse, mais la Sécurité sociale. C’est un DROIT, car ce sont les cotisations qui financent les retraites.
Le gouvernement annonce au moins 6 milliards de coupes supplémentaires en 2025, sur le budget de la Sécurité sociale, notamment sur les branches santé et retraites.
Non seulement les retraites baisseraient, mais il deviendrait encore plus difficile d’avoir accès aux soins pour toutes les générations, y compris les bébés.
Les exonérations de cotisations sociales « patronales » (salaire socialisé) coûtent environ 90 milliards par an. Il est prouvé qu’au minimum une partie est un gaspillage au seul bénéfice des actionnaires. Il suffit de les supprimer pour dégager beaucoup plus de 6 milliards d’euros, sans aucun effet sur l’emploi.
Les retraité.es, comme les actifs, les chômeurs, n’acceptent pas d’être victimes de l’économie de guerre.
Au niveau européen, comme français, on déverse des milliards pour la guerre, pour le remboursement de la dette créée par leur politique. Et ensuite, ils imposent une politique d’austérité, de destruction de la Sécurité sociale, des services publics, de tous les acquis sociaux, pour revenir à un déficit de 3 % en 2027. Actifs comme retraités, nous dénonçons cette politique au bénéfice des multinationales, des spéculateurs. Puisqu’ils trouvent si facilement des dizaines de milliards d’euros, il en faut pour la politique sociale.
Depuis 1988, réforme après réforme, les pensions de retraite sont en baisse continue par rapport au salaire (insuffisant) des actifs.
Non seulement nous exigeons le maintien de l’indexation des pensions sur les prix, mais nous exigeons un RATTRAPAGE, UNE AUGMENTATION IMMÉDIATE DE 10 %.
Nous appelons l’ensemble des retraité.es à
se MOBILISER dans toute la France le 26 MARS !
Télécharger le communiqué.