(Mise à jour le 20 août 2024 à 17:18)
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La « Journée de la Terre » est commémorée en Palestine depuis le 30 mars 1976, date marquée par des tirs de l’armée israélienne sur des Palestiniennes et des Palestiniens qui manifestaient contre la confiscation de leurs terres. Le
gouvernement israélien démarrait alors un plan de colonisation de la région de Galilée. Depuis, cette journée est devenue le symbole de l’attachement à sa terre du peuple Palestinien, de sa résistance et de sa lutte contre l’occupation et la colonisation.
Elle est commémorée par toutes et tous les Palestiniens: à Gaza, en Cisjordanie, en Israël, dans tous les camps de réfugié•es des pays arabes mais aussi par toute la diaspora palestinienne.
Après plus de 5 mois de bombardements, Gaza est un champ de ruine. Des dizaines milliers de civils ont été tué•es dont majoritairement des femmes et des enfants, des dizaines de milliers sont blessé•es, handicapé•es, d’autres disparu•es, plus d’un million déplacé es. La plupart des infrastructures sont détruites : écoles, hôpitaux, lieux culturels. L’eau potable manque. Et maintenant c’est la famine. Dans ce contexte de guerre génocidaire menée par le gouvernement israélien à Gaza, cette 48e « Journée de la Terre » prend un sens particulier.
Le soutien au peuple palestinien est aussi un enjeu syndical. À Gaza des civil es sont ciblé.es volontairement par l’armée israélienne dans l’exercice de leur métiers: journalistes, soignants… Les syndicats présents en Cisjordanie ont organisé une grande journée de grève il y a quelques semaines. Face à cette catastrophe qui se déroule sous nos yeux, nos organisations syndicales ne peuvent rester impuissantes, pour cela elles sont aux côtés des peuples qui luttent pour leur droit à leur autodétermination, et ensemble elles exigent :
- un cessez le feu immédiat et pérenne dans la Bande de Gaza,
- l’entrée sans restrictions de l’aide humanitaire,
- la libération des otages et de tous les prisonniers politiques palestiniens soumis à des traitements inhumains,
- l’arrêt des livraisons d’armes à Israël et de toute coopération militaire,
- des sanctions contre Israël le respect du droit international.