(Mise à jour le 17 janvier 2023 à 20:20)
Nous avons assisté aujourd’hui à une journée d’études sur la sécurité sociale organisée par l’union départementale CGT du Val-de-Marne.
A cette occasion a été présentée une courte vidéo exposant les lignes de force du projet de création de la sécurité sociale par le ministre communiste Ambroise Croizat, qui trouve son origine dans le programme du Conseil national de la Résistance. Sa devise était « Mettre définitivement l’homme à l’abri du besoin, en finir avec la souffrance et les angoisses du lendemain ».
Cette réforme avait pour objectif de « libérer les travailleurs des incertitudes du lendemain », avec « un revenu de remplacement du salaire » en cas de maladies, accidents du travail, retraites ou via les allocations familiales.
Autre nouveauté de taille portée par Ambroise Croizat, la gestion de la sécurité sociale par les travailleurs eux-mêmes : « L’organisation de la sécurité sociale française, telle qu’elle a été conçue et réalisée dans le cadre des principes que je viens d’exposer, repose encore sur une règle fondamentale, qui est celle de la gestion des caisses par les intéressés eux-mêmes. »
A l’heure ou M. Macron, à la suite des nombreuses réformes de ces dernières années, entend mettre à exécution les souhaits du grand patronat, énoncés par Denis Kessler, ancien dirigeant du MÉDEF, dans une phrase mémorable, prononcée en 2007, affichant publiquement son ambition : « défaire méthodiquement le programme du CNR », il n’est pas inutile de revenir aux fondements mêmes de notre système de protection sociale.
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