Les 6 et 9 août 1945, le feu nucléaire est déclenché pour terroriser des civils.

(Mise à jour le 9 août 2023 à 11:48)

Note de l’espace international de la CGT

Hiroshima Hiroshima et Nagasaki, deux villes moyennes ou n’existaient aucune activité militaire, étaient anéanties par deux bombes atomiques.

Servir de test grandeur réelle et montrer la puissance des États-Unis et de ses alliés face à l’URSS étaient les motivations principales de ces deux crimes de guerre. L’argument selon lequel le Japon ne pouvait être vaincu autrement est, aujourd’hui comme hier, indéfendable. Des familles japonaises souffrent encore des conséquences de ces bombardements.

Alors que depuis 1945, des voix de plus de plus nombreuses s’élèvent contre ces armes, un pays, la Russie, et son Président Poutine, ont brandi la menace nucléaire à de multiples reprises, pour faire plier l’Ukraine et terroriser leurs soutiens à travers le monde.

Dans ce contexte, la dissuasion nucléaire est mise en question. Insidieusement, les bombes nucléaires dites « tactiques » sont brandies comme des menaces qui ne relèveraient pas de la doctrine de dissuasion nucléaire.

Ces menaces, ces risques, qui pèsent sur notre planète entière doivent disparaître à tout jamais. Aussi, la ratification du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires – TIAN – est urgente. Pourtant, la France ainsi que l’ensemble des pays détenteurs de l’arme nucléaire refusent de le ratifier et donc de l’appliquer.

La CGT milite pour la paix et pour la résolution des conflits par voie diplomatique sous l’égide de l’ONU. Elle demande la réduction des dépenses militaires et l’affectation de ces ressources à la transition climatique, à la santé, à l’éducation, à la recherche, à la culture, à tous ceux qui répondent aux besoins des populations. Les conflits armés se traduisent toujours par une attaque contre les droits sociaux. C’est ainsi le cas depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022. De nombreux pays suppriment des droits sociaux voire limitent leur application au prétexte de la mise en place d’une économie de guerre ; ce qui est inacceptable.

L’ensemble de la population mondiale a le droit à un accès à la santé et à la sécurité comme le précise l’alinéa 3 du préambule des statuts de l’OMS. L’utilisation des finances publiques pour d’autres finalités que la guerre permettrait d’améliorer les conditions de vie et de travail partout et de mieux lutter contre le changement climatique. La recherche médicale, la culture et l’éducation pourraient également en bénéficier.

La CGT soutient les activités et évènements organisés par le mouvement syndical japonais, et en particulier Zenroren, pour rappeler la mort de milliers de civils et diffuser une culture de paix sur la planète.

Montreuil, le 4 août 2023