(Mise à jour le 27 avril 2023 à 12:42)
La part de la valeur ajoutée (c’est-à-dire les richesses créées par le travail) revenant aux salarié.e.s a baissé de 10 % dans notre pays.
Selon l’INSEE, la part des salaires dans la valeur ajoutée était de 75 % au début des années 80. Elle stagne aujourd’hui autour de 65 %. Ces 10 points d’écart représentent… 250 milliards d’euros (10 % des 2 500 milliards d’euros de PIB).

157 milliards d’euros d’argent public sont déversés, chaque année, sans aucune contrepartie, vers les grandes entreprises. On entend beaucoup parler du « coût du travail », beaucoup plus rarement du coût du grand capital !

Dans les années 80, un.e salarié.e français.e travaillait en moyenne 9 jours par an pour rémunérer les dividendes des actionnaires. Aujourd’hui, un.e salarié.e travaille en moyenne 45 jours supplémentaires pour les actionnaires. Dans l’Union européenne, la part des dividendes dans la valeur ajoutée a augmenté de 13 points.