(Mise à jour le 19 avril 2023 à 18:22)
L’Institut d’Histoire Sociale CGT du Val de Marne
En collaboration avec
L’Association des Amis du Musée de la Résistance Nationale
Et la Ville du Perreux sur Marne
Vous invite à participer à la
Commémoration du 80ème anniversaire des Accords du Perreux,
le lundi 24 avril 2023 à partir de 11h
(Angle de la rue du Stade et du Stade Cheron, 62 quai d’Artois 94170 Le Perreux)
Une gerbe sera déposée près de la plaque honorant l’évènement
La cérémonie se poursuivra au pavillon Joubé avec une présentation historique des accords du Perreux et de la place du syndicalisme dans la Résistance, suivie d’un Vin d’honneur
Fin de la Cérémonie vers 12h45
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En 1943 alors que la France est occupée, que le gouvernement collaborationniste de Vichy interdit les confédérations syndicales, que les résistants sont traqués, arrêtés, déportés ou fusillés, quatre hommes dans la nuit du 17 avril, se réunissent en secret dans le pavillon d’un ami au Perreux sur Marne.
Il y a là Louis Saillant et Robert Bothereau pour les Confédérés, André Tollet et Henri Raynaud pour la CGTU.
Leur objectif : jeter les bases d’un accord qui permettra à la CGT, divisée depuis 1939, de se réunifier et de mener l’action pour la libération du pays.
Cette démarche s’inscrit dans une perspective plus large d’unité d’action des différents groupes de la résistance française et dans la mise en place par Jean Moulin du CNR.
Grâce à ces accords et à l’action des militants dans la résistance, la CGT va pouvoir prendre toute sa place dans le CNR et peser de tout son poids pour que, la libération venue, la France puisse se reconstruire sur la base d’une système social novateur.
A partir de 1944 et jusqu’après la libération, c’est Louis Saillant qui présidera le CNR.
Chacun connaît l’apport décisif de la Résistance nationale dans la libération du pays et la place essentielle qu’allait prendre les mesures sociales du CNR pour le renouveau de notre république.
L’objectif du CNR était de libérer la France, de la reconstruire, de réinstaurer la République et d’assurer l’unité du pays avec un principe simple : subordonner l’intérêt privé à l’intérêt collectif.
Aussi à un moment où ces mesures sociales sont plus que jamais remises en cause et où la nation mesure l’apport du mouvement syndical à la démocratie, il est important de commémorer cette étape de notre histoire que constituent les accords du Perreux.