(Mise à jour le 20 août 2024 à 17:25)
Un·e paysan·ne sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté
Alors qu’un·e paysan·ne sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, la situation des travailleuses et travailleurs de la terre ne cesse de se dégrader en raison d’un solde de plus en plus déséquilibré entre des coûts de production à la hausse et des prix d’achat à la baisse des produits agricoles sortis des fermes.
Qui plus est, l’accélération de la précarité provoquée par la baisse des salaires, entraîne des contraintes : un tiers des Français·es dit ne pas pouvoir prendre trois repas par jour contre la moitié en 2016, voire dit avoir conscience de mal se nourrir. Comment peut‑on tolérer une situation d’une telle violence ?
Les profits de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution explosent avec un taux de marge en progression de 28 points, passant de 20 % à 48 % entre 2021 et 2023 quand l’inflation sur les produits alimentaires est de 20 % sur la même période.
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Le système agroalimentaire mondialisé est une des causes principales du changement climatique et il est dévastateur sur le plan social.
Le libéralisme économique organise la production alimentaire internationale comme une compétition, qui n’a pas lieu d’être alors qu’un tiers de la nourriture produite est gaspillée. Nous devons assurer une alimentation saine et choisie à l’ensemble de la population, tandis que l’accélération de la précarité provoquée par la baisse des salaires entraine un tiers des Français·es à sauter un repas par jour.
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