(Mise à jour le 17 mai 2024 à 23:04)
Après cinq jours d’émeutes et cinq morts en Nouvelle-Calédonie, environ 300 personnes se sont rassemblées, jeudi 16 mai 2024, place de la République, à Paris, à l’appel du FLNKS, de l’USTKE, de l’Union calédonienne, de Solidarité Kanaky, pour réclamer le maintien du processus de décolonisation entravé par le vote qui élargit le corps électoral au scrutin provincial.
Soutien de la CGT
« La CGT vient apporter son soutien et marquer sa solidarité avec le peuple Kanak qui depuis maintenant des jours et des semaines réclame qu’on respecte les accords de Nouméa passés il y a plus de 35 ans », explique Boris Plazzi, secrétaire confédéral en charge des relations internationales. […] « Un début de sortie de crise consisterait à se mettre autour d’une table et dialoguer. Il faut essayer de comprendre pourquoi les Kanaks refusent cette modification du corps électoral, qui vise à les minorer au sein de leur île et à remettre en cause le processus indépendantistes qui était en cours depuis des décennies. »